2019-03-26 | 02:11:42
L’inspecteur général des Services médicaux et paramédicaux au ministère de la Santé publique, encourage tous les acteurs à œuvrer pour l’élimination de la tuberculose.
La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose s’est célébré le 22 mars comme tous les ans. Le thème choisi pour cette édition, « Il est temps » insiste sur l’urgence de respecter les engagements pris par les dirigeants du monde : élargir l’accès à la prévention et au traitement ; responsabiliser ; garantir le financement ; lutter contre la stigmatisation et la discrimination ; promouvoir l’équité.
Le ministre de la Santé publique étant absent, c’est son représentant, le Pr Biwole sida Magloire qui, à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé, s’est chargé de présider la cérémonie. Il a rappelé que la Journée est « l’occasion de sensibiliser le public sur les conséquences sanitaires, sociales et économiques dévastatrice de la tuberculose ».
Le 24 mars correspond au jour où le Dr Robert Koch annonce qu’il a découvert le bacille à l’origine de la tuberculose. C’était en 1882. Depuis cette année, les méthodes de diagnostic et de guérison de la malade sont nées et se sont développées.
Au Cameroun, l’Extrême-Nord, les villes de Yaoundé et Douala représentent environ 45% des cas dépistés, toutes formes confondues, au cours de l’année 2018. La proportion des cas chez les enfants est estimée entre 5 et 12% du total des cas de tuberculose.
Grâce au soutien de l’Etat, les centres de dépistage se sont multipliés et le traitement est devenu gratuit.