La cérémonie de clôture du projet SWEDD-2 (Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel) s’est tenue le 15 mai 2025 à l’hôtel de ville de Yaoundé. A cette occasion, une cession d’équipements a été formellement effectuée au profit des départements ministériels concernés. Cette initiative marque la fin d’une phase importante du projet, axée sur la santé communautaire, l’éducation des filles et le soutien aux communautés vulnérables. Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, et Françoise Baba, coordonnatrice de l’ONG AFFADA, ont salué les avancées enregistrées tout en appelant à la pérennisation de ces acquis.
Manahouda Malachie, ministre de la Santé publique :
«Je voudrais tout d’abord exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence, le président de la République, grâce à qui ce projet a été rendu possible, à travers le financement octroyé au projet SWEDD. Ce financement nous a permis d’acquérir un ensemble d’équipements qui vont véritablement nous aider à atteindre le dernier kilomètre.
Les instructions que nous recevons vont dans le sens de rapprocher les soins de santé des populations. C’est dans cette dynamique que nous avons développé la stratégie de santé communautaire. Grâce aux cliniques mobiles et à l’équipement reçu, nous pourrons désormais atteindre les zones enclavées et répondre à la sous-demande en soins. Ce matériel est prioritairement destiné aux femmes et aux jeunes filles, compte tenu des défis spécifiques qu’elles rencontrent. Nous sommes très satisfaits de recevoir ce matériel et de l’acheminer vers les populations cibles. »
Françoise Baba, coordonnatrice de l’ONG AFFADA :
«Nous avons été l’une des ONG sélectionnées pour l’accompagnement du projet SWEDD dans les régions septentrionales du pays. Dans l’Adamaoua, par exemple, 5 300 enfants ont été accompagnés grâce à des bicyclettes, des kits scolaires et la prise en charge des frais de scolarité.
Ce fut un projet d’une grande portée pour nos communautés. Notre souhait aujourd’hui est qu’une évaluation soit menée, et que le projet puisse se poursuivre. Une seule phase, c’est bien, mais à notre sens, ce n’est pas suffisant pour répondre durablement aux besoins des populations. »