Les universités d'Etat s'engagent à participer à la promotion des droits de l'enfant ©UNICEF
Les universités d'Etat s'engagent à participer à la promotion des droits de l'enfant ©UNICEF

Les universités d’Etat ont signé avec l’UNICEF le mardi 16 juillet 2024 à Yaoundé, un mémorandum d’entente où elles s’engagent à participer à la promotion des droits de l’enfant. Le document qui est organisé autour de quatre piliers, vise à terme la protection du bien-être de l’enfant, la solidité et la stabilité des prérogatives en faveur des gamins et gamines.

Le premier pilier de ce mémorandum d'entente consiste au renforcement des capacités pour créer des professionnels pouvant s'engager dans la recherche en sciences comportementales et sociales qui favorisent les droits de l'enfant au niveau des parents, des professionnels, des décideurs.

Le deuxième pilier, c'est offrir des formations à court terme, moyen et long terme, pour former les professionnels qui ont une pleine connaissance de ce que veut dire les droits de l'enfant.

Le troisième pilier c'est mettre en avant cette envie de toujours avoir des évidences fiables. Il s'agit de « faire la collecte et l'analyse des données qui nous permettent vraiment de renforcer les programmes et de mieux les orienter pour qu’ils produisent les résultats qui sont attendus », indique la représentante de l'UNICEF au Cameroun, Nadine Perrault. Ces résultats sont ceux qui favorisent la protection des droits de tous les enfants « et ceux-là qui se trouvent dans toutes les situations, particulièrement les plus vulnérables », ajoute-t-elle.

Le recteur de l'université de Buea, professeur Horace Ngoma, indique pour sa part que l'université va introduire de façon  délibérée les quatre points du memorandum  dans les programmes d'études. « L'université va pourvoir aux données qui concernent les enfants, les droits des enfants. Elle va pouvoir superviser et échanger avec les experts. »

La présence de la National School of Local Administration (NASLA) à l’événement n’est pas passée inaperçue. La NASLA, en tant qu’un des principaux acteurs en contact permanent avec les collectivités territoriales décentralisées, a félicité la signature du mémorandum. Tanyitiku  Enohachuo Bayee qui en est le directeur général, soutient la place importante qu’occupe l’école qu’il dirige : « Nous sommes un acteur de choix pour que ces problématiques de changement de comportement puissent à travers les formations chez nous et chez nos apprenants, et maintenant leur déploiement dans les collectivités territoriales, permettent que cette question soit disséminée au sein des collectivités, soit parmi les élus, soit parmi les personnels qui travaillent au sein  des collectivités ».

La NASLA sera donc une sorte de courroie de transmission, pour porter cette problématique vers les acteurs qui sont chargés de l'implémentation et qui sont quotidiennement en contact avec les populations.

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