Rév. Dr Dieudonné Massi Gams
Rév. Dr Dieudonné Massi Gams, président de la CONAC / ©GBW

2018-12-30 | 23:55:33

Telle est l’une des révélations publiées par la Commission nationale Anti-corruption vendredi dernier.

Le rapport de l'année 2017 sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun a été présenté par la CONAC le vendredi 28 décembre 2018 devant la presse et des invités au Palais des Congrès de Yaoundé. Il ressort que le ministère des Marchés publics est la structure la plus corrompue de l’administration publique camerounaise avec une note de 7,77/10, étant entendu que plus la note est élevée, plus la pratique de la corruption est élevée.  Puis, viennent les ministères des Finances, de la Justice, de la défense (Gendarmerie nationale). Sans surprise, les Impôts et la Direction générale à la Sûreté nationale (DGSN) occupent eux-aussi des positions peu reluisantes dans le classement.  

Créée par décret le 11 mars 2006, la CONAC oriente la lutte contre la corruption sur deux axes : la prévention et la répression. D’après ce septième rapport, seule la prévention semble marquer des avancées plus nettes. Une embellie qui s’explique par les mesures prises qui visent  notamment à récompenser les acteurs les plus méritants sur le terrain.

La répression quant à elle fait pâle figure. Les responsables dans les administrations se limitent très souvent  à sermonner les agents fautifs. Et pourtant, ils ont la possibilité de faire appel aux sanctions administratives, disciplinaires et judiciaires.

Pour donner plus de visibilité à l’action gouvernementale de lutte contre la corruption, la CONAC pense que les structures en charge du recouvrement et de la gestion des avoirs devraient s’activer.

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