Telle est la conclusion qui ressort de la présentation faite en février dernier au cours d’un atelier tenu à Yaoundé.
Le 11e rapport de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), celui de 2016, a été présenté au public le vendredi 22 février à Yaoundé au cours d’un atelier présidé par Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT). Principale nouvelle, le budget du Cameroun a bénéficié d’un apport de plus de 500 milliards de FCFA, soit une contribution de 17,9%.
Cette embellie provient essentiellement du secteur des mines, des hydrocarbures, du transport et des carrières.
En vigueur au Cameroun depuis 2001 avec la publication du premier rapport, l’ITIE est « un mécanisme volontaire qui vise à renforcer, dans les pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières, la bonne gouvernance des revenus publics issus de leurs extractions ».
Ainsi, chaque année, un rapport ITIE est publié en incluant les revenus significatifs de l’Etat issus des industries extractives, ainsi que « la divulgation de tous les paiements significatifs versés au gouvernement par les entreprises pétrolières, gazières et minières ».
Pour l’année 2016, le montant des paiements des sociétés extractives s’élève à 650,80 milliards de FCFA, réparti comme suit : 5,02 milliards pour les mines et carrières, 42,33 milliards pour le transport, et 603,45 milliards pour les hydrocarbures. Après déduction des aspects fiscaux, le budget de l’Etat s’en tire avec un apport de 500,12 milliards. Malgré le retard observé dans la publication des rapports, celui de 2017 est vivement attendu.