La fête africaine du foot se voulait belle et pleine de bonnes surprises, mais le feu et le sang sont hélas en train de nous enlever ce petit bonheur tant souhaité.
L’incident malheureux le plus récent s’est déroulé dans la soirée du lundi 24 janvier 2022 lors du match Cameroun-Comores (huitièmes de finale) au stade Paul Biya d’Olembe. Suite à une bousculade entre spectateurs impatients, au moins sept personnes vont perdre la vie, sans compter les nombreux blessés dénombrés. En attendant l’issue de l’enquête de la CAF qui mettra plus de lumière sur l’incident, le stade d’Olembe est suspendu jusqu’à nouvel avis. Tous les matchs sont délocalisés vers le stade omnisport Ahmadou Ahidjo.
La veille avant Olembe, aux environs de 2h30 du matin, des explosions de fortes amplitudes et un grand incendie ont détruit les locaux de Livs (ex Yaoba) à Bastos, complexe culturel situé à environ 10 minutes du stade Ahmadou Ahidjo. Quelque temps après, en journée, des flammes violentes vont réduire à néant un autre lieu de loisir, un snack bar situé à un jet de pierre de ce même stade.
Parmi les victimes, on compte des Camerounais issus de pratiquement toutes les strates sociales : magistrat, médecin, enseignants, élèves et étudiants, vendeurs à la sauvette… Une situation qui impose que les autorités camerounaises prennent des mesures urgentes afin de sécuriser les vies et les biens, et surtout que les populations elles-mêmes fassent preuve d’un peu plus de prudence.