2019-01-31 | 12:37:24
Depuis son arrestation le lundi 28 janvier, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a reçu aucun bon de garde à vue. Ce qui est une entrave au droit camerounais.
Me Emmanuel Simh, vice-président du MRC s’est indigné de constater que Maurice Kamto est illégalement gardé à vue à la police judiciaire de Yaoundé depuis son arrestation. Il rappelle qu’en droit camerounais, le bon de garde à vue est délivré dès l’arrivée dans une unité de police ou de gendarmerie. Ce manquement selon l’avocat est un grave problème juridique qu’il faut condamner avec la dernière énergie.
La marche blanche du samedi 26 janvier a été violemment réprimée par les forces de maintien de l’ordre comme il fallait s’y attendre. 217 personnes interpelées et gardées à vue. Plusieurs blessées par balles dont Celestin Djamen et Me michèle Ndoki, respectivement secrétaire national en charge des droit de l’Homme et vice-présidente du directoire des femmes. En dehors de Kamto, Djamen et Ndoki dans le peloton des arrestations, figurent en bonne place des personnalités comme Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, ou l’artiste Valséro.
Les organisations de défense des droits de l’Homme invitent les autorités camerounaises à libérer immédiatement et sans condition toutes les personnes mises aux arrêts depuis le samedi 26 janvier, car le droit de manifester pacifiquement est un droit reconnu pour tous les être humains.