Afreximbank
Forum d'Afreximbank, Yaoundé, 11 décembre 2019 / ©Afreximbank

Un forum des affaires  organisé par Afreximbank, a réuni les opérateurs économiques à Yaoundé autour du thème «  promouvoir l’industrialisation et le développement du commence ». Les travaux  ont été ouverts ce mercredi 11 décembre 2019 par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les opérateurs économiques pour qu’ils saisissent les opportunités offertes par cette institution panafricaine, qui s’est donnée pour mission principale de booster les échanges intra- africain.

Afreximbank est une institution multilatérale panafricaine de financement du commerce créée en 1993 sous l’égide de la Banque africaine de développement (Bad). Sa mission consiste donc à favoriser l’expansion, la diversification et le développement du commerce africain en démontrant toutes la qualité d’un établissement financier de premier ordre. En ouvrant les travaux le ministre du Commerce a insisté sur l’importance de ce forum : «il intervient au moment où  nous sommes en train de mettre sur les rails le plan d’industrialisation du Cameroun. Nous avons donc besoin de financement. » C’est également le lieu de souligner que  l’entrée en vigueur effective  le 1er juillet 2020 de la zone de libre  échange  continental africaine est une opportunité inouïe pour le continent africain qui va pouvoir mettre en place un marché d’un milliard 200 millions de consommateurs sans aucune barrière ni entrave. Afreximbank finance également le développement des infrastructures destinées à favoriser les échanges interafricains. L’action d’Afreximbank arrive donc à point nommé. « Les pas qu’Afreximbank est en train de poser vont faire de l’Afrique le monde de demain », ajoute Luc Magloire Mbarga Atangana.

 Au cours de ce forum,  Afreximbank a présenté aux opérateurs économiques ses différents produits. Présent dans 51 pays, la Banque africaine d’import-export est déjà  intervenue au Cameroun dans le domaine de la transformation, le financement de la banane, l’importation des produits pétroliers et dans le financement de certaines banques locales. « Nous avons plein de projets  pour le Cameroun dans les domaines de l’énergie ; nous avons les projets portuaires et les projets de développement des infrastructures qui n’attendent plus que l’aval du gouvernement », précise René Awambeng, le directeur général chargé de la clientèle. Parallèlement, l’institution multilatérale panafricaine de financement attend des projets viables des hommes d’affaires camerounais.

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